Je suis un peu inquiète sur le développement du langage de ma fille. Elle a 2 ans, va à la crèche depuis qu'elle a 3 mois. Si je la compare à tous les autres enfants de son âge que je rencontre, je vois bien qu'elle parle très mal (ne sait pas dire son nom: Jeanne), qu'elle ne sait pas faire seule des activités manuelles de son âge (c'est par exemple la seule qui a besoin de l'aide des éducatrices) et elle n'est pas encore propre (ne se manifeste pas lorsqu'elle est sale). Je pense qu'elle a un gros problème de concentration. Quand j'en parle à mon pédiatre, il me dit que chaque enfant évolue à son rythme. Pourriez-vous me dire s'il y a des "grilles" de développement sur lesquelles je puisse me référer, à partir de quand je dois m'inquiéter vraiment et à qui je dois m'adresser pour faire un bilan?

Réponse de Familles GenèveBonjour, Votre pédiatre n'a pas tort : chaque enfant se développe à son rythme. Mais tous les parents connaissent vos inquiétudes, vos interrogations et cherchent des points de repère, surtout pour leur premier enfant. Globalement, vu de loin, ce que vous nous décrivez ne nous paraît pas particulièrement inquiétant. Votre enfant étant en crèche, il nous semble que le plus simple serait de vous adresser à la directrice (ou directeur) et/ou à l'éducatrice responsable du groupe de votre enfant. Demandez un rendez-vous en précisant de quoi vous souhaitez vous entretenir. Ce ne sont pas des sujets qu'on peut traiter entre deux portes, dans la précipitation. Ces professionnelles seront à même de vous dire si votre fille suit une évolution normale pour son âge ou si elles pensent préférable de faire appel à un intervenant extérieur. Si vous habitez Genève, le service qui peut intervenir dans les crèches à la demande des parents est la - Guidance infantile – 41, ch. des Crêts.de-Champel – 1206 Genève Tél. 022/382 89 89 Vous nous décrivez une série de points qui vous inquiètent. Une suggestion : faites régulièrement une nouvelle liste des compétences récemment acquises par votre fille; félicitez-la pour ses progrès. On dit qu'un pédagogue devrait toujours voir le verre à moitié plein et pas le verre à moitié vide : c'est également valable pour les parents !