Question de christian
Comment aider un adolescent présentant une déficience intellectuelle, surtout quant il a une tendance à avoir un comportement déviant (homosexualité)
Réponse de Familles GenèveBonjour, Si cet adolescent présente une déficience intellectuelle nos vous conseillons de prendre rendez-vous avec un service spécialisé afin de trouver une solution, voici l’adresse : Service médico-pédagogique – boulevard Sain-Georges 16-18 – 1205 Genève – Tél. 022/327 43 91. En ce qui concerne l’homosexualité voici un texte qui aide à mieux comprendre les mécanismes affectifs liés à l’adolescence et qui peuvent suivant les cas nous dérouter, ou semer le doute. « Au moment de l’adolescence, la puberté étant souvent une période révélatrice, un certain nombre de parents s’interrogent sur l’orientation sexuelle de leur enfant; en outre, les rencontres et les sollicitations peuvent jouer un rôle important à cet age de la vie. L’orientation sexuelle de l’être humain est un phénomène complexe dans lequel s’entrecroisent des influences en partie hormonales, mais aussi et surtout psychologiques et culturelles. Chaque individu possède des hormones dites masculines et féminines, et l’embryon commence par être féminin avant que l’influence masculine n’apparaisse chez le futur garçon. Tout enfant a des modèles masculins et féminins, à commencer par ses parents, auxquels il va chercher a ressembler et à s’identifier, si bien qu’il va acquérir ainsi des traits de caractère, des attitudes et des comportements à la fois masculins et féminins. Que peuvent faire les parents? Sûrement pas vivre avec la crainte que leur fils ou leur fille devienne homosexuel (le) et essayer de prévenir ce risque par des conseils ou des attitudes forcées. C’est l’équilibre naturel des rôles masculin et féminin dans le couple parental qui aura probablement l’influence la plus importante sur l’enfant et l’adolescent. Or, le couple est ce qu’il est, même s’il peut évoluer en fonction des échanges et des prises de conscience des parents, et il ne sert a rien d’en dissimuler les aléas et les a coups. Assumer ce que l’on est aide l’adolescent à s’assumer lui même. Rappelons le, l’homosexualité n’est pas une maladie. Les parents peuvent avoir souhaité un autre choix pour leur enfant, notamment parce que l’homosexualité comporte des contraintes psychologiques, en particulier de dépendance affective et de repli sur le même (homo), et qu’elle limite les possibilités de procréation... Mais si l’adolescent est fidèle à ce choix, le rôle des parents sera de l’aider à l’assumer plutôt que de chercher a le réprimer et ne lui laisser d’autre perspective que d’être malheureux et/ou forcé à mener une double vie, les deux s’associant fréquemment. » Extrait de L’ADOLESCENCE de Philippe JEAMMET.