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Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé, Commission cantonale de la famille

Question de hinda

salu je ss une fille marocaine et j ai probleme qui me derenge tt le temps . je pense que j ss amoureuse d'une fille qui est ma copine depuis 6ans,j'ai pensé tjrs que ce n est qu une amitiée profonde entre nous.mais un jour je la embrassais et elle n a pas refuser et ca m abeaucoup plu c plus que je sens avec mon copin.ce dernier a commencer de s en douter de ma relation avec elle par la facon que je la regarde. et si on voulais revenir a notre religion(l'islam) ces types de relation sont completement interdite . mais je peus pas m'eloigner de cette fille elle as tt mon coeur .je veus savoir qu est ce que m'aidera aenlever ces pensees? parce qu en plus j ss en bac cet annee et je veux me concentrer bien sur mes etudes? merci bien de m'avoir repondu. je demande votre secours.
Réponse de Familles GenèveBonjour Hinda, Avant de poser un diagnostic un peu rapide, nous pouvons déjà constater que, à notre avis, vous êtes véritablement attirée par cette jeune fille, même si cela ne veut pas dire que vous êtes forcément lesbienne. Si vous vivez au Maroc, comme nous avons cru comprendre, cela nous est difficile de vous orienter, puisque nous sommes basés en Suisse. Néanmoins nous pouvons vous transmettre un lien Internet d’une association qui offre soutien et conseil aux personnes de religion musulmane confrontées à l’homosexualité : éspace 360 Nous vous conseillons de prendre contact avec cette association par mail ou par téléphone, avant d’en parler à la famille ou à votre ami. Probablement il s’agit d’un passage lié à l’adolescence, et l’affectif doit encore évoluer pour trouver enfin son équilibre. Pour vous rassurer sur ce que vous ressentez, et qui n’est peut être pas si grave que vous le croyez, voici un extrait de l’ouvrage l’Homosexualité à l’adolescence éditions De La Martinière Jeunesse L'amitié que l'on ressent pour un garçon ou une fille du même sexe que soi, laisse parfois planer quelques doutes. À l'adolescence, on a particulièrement besoin des copains. C'est le (ou la) meilleur(e) ami(e) avec qui on passe le plus clair de son temps, au téléphone, sur Internet, chez soi; celui ou celle pour qui on n'a pas de secret, pas de pudeur, avec qui on échange des vêtements, on prend une douche, on discute tard dans la nuit quand il ou elle vient dormir à la maison... À la complicité qui s'installe s'ajoute une grande proximité physique. Les filles n'hésitent pas à se prendre la main, à se serrer dans les bras, à partager le même lit. Les garçons aiment plaisanter sur leur sexe, sa taille, la masturbation. Il n'y a rien de mal à cela. C'est même un processus très naturel lié à la puberté, au besoin de se rapprocher de ceux qui ont le même corps pour mieux connaître et admettre le sien. On se regarde pour se comparer. On aime être ensemble pour se rassurer. Mais de cette intimité naît parfois autre chose : des sentiments pour l'autre, voire une attirance physique. C'est particulièrement vrai chez les filles qui tissent entre elles des liens affectifs souvent plus forts que les garçons. Certaines sont convaincues qu’elles aiment leur meilleure amie. C'est sans doute vrai, même si cet amour gémellaire leur permet surtout de s'aimer elles mêmes en regardant l'autre comme dans un miroir. Faut il y voir un signe d'homosexualité? Pas nécessairement. Les frontières entre l'amour et l'amitié sont parfois floues. Et l'amour lui même est un sentiment qui répond à plusieurs définitions. On peut aimer authentiquement une amie, une soeur, une mère, mais pas de la même manière qu'on aimera un petit ami. Une chose est sûre : l'attachement que vous pouvez avoir à l'égard de votre meilleur(e) ami(e), la curiosité qui vous pousse parfois à comparer votre poitrine ou votre sexe, l'envie qui vous prend de le ou de la toucher ne signent pas l'homosexualité. Être gay ou lesbienne, c'est bien plus qu'éprouver de l'attirance pour une fille ou un garçon comme soi. C'est se sentir régulièrement séduit par des personnes de même sexe; c'est également éprouver pour elles un désir sexuel, difficile, voire impossible, à réprimer. Bonne chance



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